Lors de mon séjour en Finistère sud, on m’a proposé d’aller voir l’archipel des Glénan. Je connaissais bien sûr le nom, car l’école de voile des Glénans est bien connue (non, non, pas de faute de frappe : l’archipel ne prend pas de S, l’école si…). Je ne m’imaginais pas que c’était un tel petit coin de paradis : des petites îles aux plages de sable blanc, une mer transparente et vert turquoise, des dunes protégées du piétinement et présentant une flore variée, des rochers abritant des oiseaux en nombre et toute une flottille de dériveurs, de planches à voile et de bateaux de plaisance….
Nous sommes partis de Benodet ; après une heure de traversée, par mer d’huile mais temps brumeux, nous sommes arrivés sur la seule île de l’archipel accessible aux « touristes », l’île Saint Nicolas. Les autres îles ne sont accessibles qu’aux stagiaires de l’école de voile et aux plaisanciers. L’île propose un très bel environnement marin et une flore intéressante mais elle est petite : on en fait le tour en une petite demi-heure en restant sur le sentier aménagé. En dehors du sentier, seul l’accès aux plages est autorisé, car fort heureusement il est interdit de piétiner la dune et les autres espaces de sable, pour préserver la flore. Il pousse ici une variété particulière de narcisse, mais ce n’était bien sûr plus la saison. Par contre, les têtes violettes de l’ail sauvage, mêlées aux plumets des queues de lièvre formaient un joli tableau. Pavots cornus et panicauts maritimes complétaient la palette de couleurs.
L’île est très fréquentée, plusieurs vedettes y amenant une centaine de touristes à chaque fois…Mais bon, on ne peut pas tout avoir et il faudrait aller beaucoup plus loin pour trouver un petit paradis plus solitaire !
Après un deuxième tour d’île à un moment plus calme et dans l’autre sens pour varier les points de vue, et une pause en terrasse de l’un des deux cafés, nous avons embarqué sur une autre vedette pour un tour-découverte de l’archipel, sous le soleil cette fois. L’occasion d’approcher des autres îles (on ne débarque pas), de voir de près les oiseaux sur les rochers, de côtoyer dériveurs, voiliers et planches à voile. Une guide nous a permis d’identifier les oiseaux (huitriers-pie, sternes, trois espèces de cormorans et bien sûr des goélands) et de découvrir la vie passée et présente sur l’archipel : militaire, agricole, industrielle (production de soude à partir du goémon) et actuellement plaisance et pêche.
Puis retour vers le continent sous le soleil…
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